C’est en tout cas l’avis des auteurs d’un éditorial paru dans le GMS Journal for Medical Education sous le titre Generative AI (gAI) in medical education: Chat-GPT and co.
Les auteurs parlent de l’utilisation croissante des chatbots et des modèles de langage d’intelligence artificielle dans l’éducation médicale, ils présentent les avantages de l’utilisation de ChatGPT, un modèle de langage développé par OpenAI, dans l’enseignement médical. Ils se demandent si l’enseignement universitaire sera influencé de manière significative par l’introduction de ces agents conversationnels, leur réponse est oui.
Les auteurs ont mené une expérience où ils ont généré trois documents identiques sur un sujet médical en utilisant ChatGPT. Ces documents ont été analysés par des programmes détecteurs pour déterminer s’ils avaient été écrits par un humain ou un bot. Les programmes n’ont pas pu détecter que les textes étaient générés par une machine. Les documents ont ensuite été soumis à l’évaluation par des tuteurs, et deux d’entre eux ont été considérés comme réussis, tandis qu’un a été considéré comme ayant échoué en raison de termes inappropriés et de citations de littérature incompatibles.
Cet éditorial aborde les implications de l’utilisation de ChatGPT et d’autres outils d’AI dans l’enseignement universitaire. Il soulève des questions telles que la responsabilité de l’utilisation de ces outils, les implications légales en matière de droit d’auteur et de responsabilité, l’impact sur l’équité et la diversité, et la possibilité que les professions ou les domaines de connaissance soient transformés par ces technologies.
Les auteurs discutent également de l’évolution future de l’enseignement universitaire avec l’introduction de l’IA générative. Ils soulignent que les universités doivent élaborer une stratégie pour intégrer de manière continue ces outils dans les programmes d’études, en analysant constamment les opportunités et les risques qu’ils présentent.
En conclusion, pour les auteurs de cet éditorial, l’émergence de ces outils d’IA génératives est un changement majeur, « tout comme l’introduction du smartphone ».
Il est à notre avis indispensable d’introduire des formations à l’utilisation de ces outils dans toute la formation médicale, pré-graduée, post-graduée et continue. Même s’ils sont encore imparfaits, ils sont, et seront à l’avenir toujours plus, une aide précieuse pour les professionnels de la santé.
PS: Article résumé et traduit avec ChatGPT, une intervention humaine a été nécessaire pour rendre la lecture plus claire. L’image a été avec un outil d’intelligence artificielle, Microsoft Bing.
Autre article sur le même sujet, publié sur le blog La santé (autrement) du journal Le Temps: Les médecins doivent-ils, pour mieux soigner leurs patients, recourir à l’intelligence artificielle?